Désinfection des lampes GUVC

Que sont les UV-C ?

UV signifie lumière ultraviolette. La lumière ultraviolette représente la fréquence de la lumière comprise entre 200 nanomètres (nm) et 400 nm et ne peut pas être vue à l’œil nu. Dans le spectre UV, il existe trois bandes de lumière distinctes : UV-A, UV-B et UV-C. La lumière UV à ondes longues (315 nm à 400 nm), ou UV-A, fait référence à ce que nous appelons communément la « lumière noire ». Les UV-B (280 nm à 315 nm), ou UV de moyenne portée, provoquent des coups de soleil. La lumière UV germicide (200 nm à 280 nm), ou UV-C, est efficace dans le contrôle microbien. Des recherches ont montré que dans cette bande UV-C, la fréquence la plus efficace pour la destruction microbienne se situe entre 254 nm et 265 nm. Les lampes germicides qui produisent la majeure partie de leur puissance dans cette gamme seront les plus efficaces pour le contrôle/la destruction microbienne.

Pourquoi choisir les lampes GUVC ?

Les systèmes GUVC émettent de la lumière ultraviolette avec un pic à 253,7 nm. L’action germicide de l’unité GVU-C est capable d’éliminer les bactéries, les virus, les champignons, les spores, les moisissures et les acariens en détruisant leur ADN et en inhibant leur reproduction et leur prolifération.
La technologie GUVC permet une désinfection physique avec un excellent rapport coût/bénéfice. De plus, il n’utilise pas d’agents chimiques, ne libère pas de substances indésirables et agit contre tous les micro-organismes sans créer de résistance.

Efficace contre tous les micro-organismes, tels que : Bactéries, Virus, Spores, Levures, Moisissures, Acariens, Protozoaires, Algues ; en détruisant leur ADN, il inhibe leur reproduction et leur prolifération.
Système écologique, sans agents chimiques.
Efficacité maximale grâce au tube de quartz
Émission germicide 253,7 nm
Raccords rapides, brides et supports pour une installation professionnelle

Rapport ISS sur l’assainissement
Traitement par rayonnement ultraviolet

Champ d’application réglementaire spécifique

D’un point de vue réglementaire, il convient de noter que, l’activité désinfectante du rayonnement ultraviolet étant réalisée par une action physique, les systèmes de désinfection à base d’UV-C n’entrent pas dans le champ d’application du BPR qui exclut expressément de la définition de biocide les produits qui agissent par action physique et mécanique. Même au niveau national, selon le décret présidentiel du 6 octobre 1998, n. 392 sur les PMC, produits dont l’activité désinfectante s’exerce par action physique ou mécanique.

Évaluation technico-scientifique

En règle générale, les lampes germicides utilisées dans les systèmes de stérilisation ont une émission dominante autour de la longueur d’onde de 253 nm (nanomètres). Les composants dont les longueurs d’onde sont inférieures à 250 nm sont généralement filtrés pour éviter le risque de production d’ozone. Dans ces cas, la lampe est définie comme « sans ozone ». Si les composants UV de longueurs d’onde inférieures à 250 nm ne sont pas protégés, des procédures de sécurité pour éviter l’exposition à l’ozone, indiquées dans le paragraphe « Traitement à l’ozone », doivent également être mises en œuvre. Le rayonnement UV-C a la capacité de modifier l’ADN ou l’ARN des micro-organismes, les empêchant de se reproduire et donc d’être nocifs. C’est pour cette raison qu’il est utilisé dans diverses applications, telles que la désinfection des aliments, de l’eau et de l’air.

Inactivation du virus

Des études in vitro ont clairement démontré que la lumière UV-C est capable d’inactiver 99,99 % des virus de la grippe aérosolisés. L’action virucide et bactéricide des rayons UV-C a été démontrée dans des études sur le virus MHV-A59, un analogue murin du MERS-CoV et du SARS-CoV1. L’application sur des gouttelettes contenant du MERS-CoV a entraîné des niveaux indétectables du virus MERS-CoV après seulement 5 minutes d’exposition à l’émetteur UV-C (un pourcentage de réduction supérieur à 99,99 %) et s’est également avérée efficace pour stériliser les échantillons de sang. En particulier, l’inactivation de plus de 95 % du virus de la grippe H1N1 aérosolisé a été démontrée à l’aide d’un nébuliseur capable de produire des gouttelettes d’aérosol de taille similaire à celles générées par la toux et la respiration humaines.